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Histoire WOW : Karazhan |
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Temax |
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Membre enregistré #469 Inscrit(e) le: 18 septembre 2009, 14:04 Messages: 1230 | Introduction
À cet instant les souvenirs se bousculent et se télescopent dans votre tête, mélangeant dans un tourbillon de pensées ces mois entiers passés au sein de la vénérable tour du Défilé de Deuillevent. Vous vous rappelez de Moroes le dragon de feu et les légions qu’il commande ; le Prince de l’Échiquier et sa consécration géante ; Aran la vertueuse, palefrenier de Medivh ; ou même encore le Conservateur de l’Opéra qui donnait une représentation de la Belle et la Bête avec Terrestrian le naga poilu hermaphrodite. Cependant vous n’êtes pas sûr que tout cela ne se soit pas un peu embrouillé dans votre esprit, et même si vous avez arpenté le coin en long, en large, en travers et en cinémascope, vous n’êtes peut-être pas très au fait de son histoire. Au cours de ces siècles il a bien évidement été question de Magie, mais aussi de Démons, tout cela gravitant autour d’une figure emblématique : Sauron le Maïar dominant Barad… Une figure emblématique disais-je, Medivh, le dernier Gardien® de Tirisfal.
I - Un emplacement qu’il est trop top
L’histoire de Karazhan commence avec une explosion qui balafra la région, et mis au jour une altération de la réalité. En effet, cette contrée est un puissant nœud de connexion des lignes telluriques par lesquelles passent l’énergie magique du monde ; ou si vous préférez, pour simplifier, dites vous que vous êtes au carrefour stratégique des pipelines à mana d’Azeroth. C’est d’ailleurs le même genre de structures que l’on retrouve à la Désolation des Dragons lorsqu’on fait les quêtes nous opposant au Vol Bleu. Celui qui construisit cette tour d’Ivoire le fit pour profiter de cet affaiblissement de la réalité (qu’on retrouve au sommet) et de la puissance de la magie à cet endroit. Medivh lui-même pensait que cette explosion et la construction de Kz (comme on l’appelle tendrement) étaient uniquement arrivés parce que lui-même y résiderait un jour, et n’étaient, dans le fond, que des jalons vers son avènement. Toute mégalomanie fataliste mise à part, Karazhan dominait les alentours de sa masse impressionnante. Puis, une fois Medivh arrivé, sa ténébreuse magie commença à corrompre les alentours. Son influence, plus néfaste que l’avarie d’une plate-forme pétrolière d’un grand groupe anglo-néerlandais, détruisant la flore et fit souffler un vent constant dans les canyons environnants, provoquant la fuite du peu d’habitants qui s’y trouvaient, et qui durent plier les gaules pour des terres moins brûlées que ces landes de pierre autour des lacs.
II – Le dernier Gardien
Si le lieu vous plait, et qu’en plus vous raffolez des huis clos, le roman Le dernier gardien de Jeff Grubb, constitue la source d’information la plus importante sur Karazhan. Encore mieux ficelée qu’un épisode de Faites entrer l’accusé, l’intrigue du livre prend place juste avant la Première Guerre, qui opposa Orcs et Humains, et relate comment le Kirin Tor envoya un apprenti auprès de Medivh pour observer ce que faisait le Magus. Le Kirin Tor, puissante cité d’hommes en robes couleur prune, était jaloux des savoirs que le Gardien possédait, et voulait garder à l’œil ce puissant mage restant volontairement le plus à l’écart possible du monde extérieur. L’apprenti qui sera envoyé, n’est autre que le jeune Khadgar qui jouera également les informateurs stagiaire en mode KGB pour le compte de la magocratie de Dalaran. Il s’avèrera que, contrairement à ses prédécesseurs, Khadgar arrivera à rester sur la durée auprès du Magus et gagnera sa confiance. Au fil des mois il percera un peu plus les secrets de Medivh et de sa Tour (parce que Khadgar, n’empêche, il était hyper fort au Cluedo). Le titre de Gardien que possède Medivh n’est pas seulement un truc de VIP pour avoir une table plus facilement au restau ou pour pouvoir se faire offrir plein de trucs par des fanboys. Le Gardien de Tirisfal est un Champion mortel, investi de puissants pouvoirs magiques, et devant lutter contre la menace de la Légion ardente. Cette charge est donnée par le Conseil de Tirisfal, puissante assemblée de magiciens qui choisissent celui qui deviendra le prochain Gardien. Mais Aegwynn, la mère de Medivh, face aux dérives du Conseil et à cause de sa propre ambition, décidera elle-même du choix de son successeur. Elle charma Nielas Aran, un mage du Kirin Tor, afin de tomber en cloque du futur moutard qu’elle investirai de ses pouvoirs, contrôlant ainsi sa succession. Bien avant cela, alors qu'elle n'était pas encore enceinte, elle dut combattre une invasion de démons en Northrend. Au cours de ce conflit, elle pu défaire l’avatar de Sargeras en combat singulier, dont elle placera le corps près du Maelstrom, dans la tombe qui portera son nom, afin de l’empêcher de se régénérer auprès du Néant. Mais ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, et Sargeras avait bien négocié son coup. Il infiltra son essence dans le corps d’Aegwynn, et attendit patiemment comme un moine Shaolin, guettant l’occasion rêvée qui se présentera des siècles plus tard. Lorsque celle qui l’avait vaincu tomba enceinte, il lia son essence au futur Medivh qui allait naître. Le prochain Gardien de Tirisfal serait donc possédé par l’ennemi qu’il était chargé de combattre. C’est ainsi que, près de 70 ans avant le début des évènements de World of Warcraft, naquit le dernier Gardien. Possédé qu’il sera par le Titan Noir, il sera responsable de la venue des Orcs en ce monde en ouvrant la Porte des Ténèbres aux Morasses noires (ceux qui on enchainé jusqu’à l’indigestion les COT2 pour l’accès KZ connaissent sûrement sur le bout des doigts ce chapitre de l’histoire d’Azeroth). Tout cela arrivera alors que Khadgar résidait encore à Karazhan avec Moroes le valet de Medivh, et Cook, sa cuisinière. C’est aussi dans la Tour que Medivh fera venir Garona, l’assassin demi-Orc avec laquelle il aura une romance et qui donnera naissance à Me’dan, leur fils, quelques temps après. Alors que l’invasion orc battait son plein, la folie du Magus sera démasquée et Khadgar se rendra compte du mal qui brisait celui avec qui il s’était lié d’amitié. Au vu de tout ce dont Medhiv s’était rendu responsable, Khadgar et Lothar, le Champion de Stormwind, le poursuivront jusque dans les tréfonds de la Tour. Car, Karazhan possède aussi une structure enfouie, qui est le reflet opposé et souterrain de la flèche qui se dresse en surface. C’est au plus bas de ces salles infestées de créatures démoniaque que Medivh se réfugiera, comme souvent auparavant. Là, il sera tué par ses deux amis humains, qui mettront un terme à l’existence du dernier Gardien de Tirisfal en le décapitant.
III – La croisade qui brûle
Cependant Karazhan est toujours là, et les horreurs que le Gardien y avait éveillées demeurent à l’intérieur de ses murs. Si les profondeurs de l’endroit nous sont pour le moment inaccessibles, ce que la Tour offre de sa base à son sommet est bien présent et encore moins avenant qu’un plateau repas d’hôpital : des fantômes, des démons, des Dragons, des robots, un jeu d’échec encore plus envouté qu’un sorcier vaudou échappé de Diablo, et la projection en version longue des films Daredevil et Elektra. Toute une partie de la ménagerie n’a pas quitté les lieux, et il semble que Medivh, à force de réveiller des choses encore plus occultes que des commissions en liquide pour un marché public, ait condamné à la damnation les gens de Sombre-Comté qui s'étaient aventurés un peu trop près. Certaines théories invoquent aussi le rôle des fameux cavaliers noirs qui arpentent la zone à la recherche de la faux d’Elune et qui n’ont plus donné de nouvelle depuis Vanilla. La Tour a par ailleurs connu une invasion de démon, par le sommet probablement, là ou la frontière avec le Néant est déchirée. Ces hordes gangre-démoniaques et dark-corrompues sont commandées par le Prince Malchezaar, qui, tel un Alain Delon ou un Jules César, parle tout le temps de lui à la troisième personne. Maintenant que vous avez rassemblé vos souvenirs en ordre, vous devez sûrement vos rappeler vos soirées entières de maraude dans les corridors de la tour et ceux que vous y croisiez : - Attumen le veneur et sa monture bugguée. Ce noble destrier se nommait d’ailleurs Minuit, non pas en référence à sa couleur, mais à l’heure à laquelle vous aviez une chance de récupérer les loots si vous l’aviez tombé en début de soirée. Le hic c’est qu’il fallait sortir de l’instance pour ça. Enfin au coude à coude pour la première place : - Le Prince Malchezaar, l’Eredar en slip de fer qui se promène en haut de la tour et qui prenait un malin plaisir à vous mettre à 1 pv de manière assez stressante. Refermons maintenant la séquence nostalgie pour nous recentrer sur l’histoire proprement dite et conclure tout cela. Conclusion
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